
Yvon Lambert et Ève Lambert ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l'exposition
Philippe Weisbecker
Architectures
Le jeudi 15 janvier de 18h à 20h
Exposition jusqu'au 1er mars 2026
Pour Architectures, Philippe Weisbecker poursuit l’exploration qu’il mène depuis plusieurs décennies sur la forme, la structure et l’objet. Connu pour ses œuvres rigoureusement construites, l’artiste montre ici une série mêlant dessins et études architecturales où se déploie pleinement son langage graphique.
L’origine de cette nouvelle exposition trouve écho dans les objets qu’il a longuement représentés : « Les extérieurs ne sont autre que l’expression de l’intérieur ; impénétrables, ils éveillent une certaine curiosité. »
Longtemps, l’artiste a cherché à reproduire fidèlement les bâtiments qui l’inspirent. Puis, progressivement, son regard s’est déplacé : « Très vite, j’ai réalisé que ce qui m’intéressait vraiment, c’était le squelette des bâtiments, leurs structures, les vecteurs de force qui les organisent. »
Cette transition - du descriptif vers l’essentiel - est l’une des signatures de Weisbecker. Dans Architectures, chaque œuvre condense des structures complexes en formes sobres, distillées, presque élémentaires, tout en préservant une puissante présence sculpturale.
Plusieurs directions se sont imposées au fil du travail : un grand dessin du Grand Palais, des études de grand format, ou encore l’intégration de petits bâtiments « physiques » venant dialoguer avec la récente série de dessins noirs. De cette effervescence créative, l’exposition s’est façonnée avec évidence : œuvres nouvelles et pièces antérieures s’assemblent pour former un paysage architectural d’une grande clarté.
Architectures n’est pas seulement une série de dessins : c’est une réflexion sur la construction, la mémoire des formes et la beauté de l’utile - une célébration de ce qui demeure lorsque l’on dépouille les choses de tout superflu.
À propos de Philippe Weisbecker
Né à Dakar en 1942, Philippe Weisbecker étudie l’architecture d’intérieur à Paris avant de s’installer à New York en 1968, où il travaille d’abord dans un cabinet d’architectes. À 30 ans, il se tourne vers l’illustration et connaît un succès immédiat : The New York Times, Time Magazine ou encore The New Yorker adoptent rapidement son trait singulier.
À la fin des années 1990, il abandonne peu à peu les commandes pour se consacrer entièrement à sa démarche personnelle. Exposé internationalement, il revient en France en 2006 et partage aujourd’hui sa vie entre Paris et la Normandie, poursuivant une œuvre toujours plus épurée, inventive et essentielle.
Ses œuvres rencontrent une résonance immédiate - aux États-Unis, au Japon où il est largement publié, et bien au-delà. Cette vitalité témoigne de la force tranquille de son geste et de la capacité de ses pièces à poursuivre leur trajectoire au-delà de l’atelier.
Weisbecker évoque avec une pointe d’humour la manière dont ses projets évoluent au gré des jours, des mois et des années : un désir constant de « tout faire et tout montrer », un mouvement créatif continu où chaque idée en appelle une autre. Loin de contraindre son travail, le temps ouvre de nouvelles pistes, nourrit un élan qui ne cesse de se renouveler.